Eppeville (80) : la disparition de Christophe cachait un meurtre sauvage.

Eppeville (80) : la disparition de Christophe cachait un meurtre sauvage.

 

Eppeville : la disparition de Christophe cachait un meurtre sauvage.

Cinq de ses amis ont été arrêtés dans le cadre de la disparition de Christophe Rambour en 2011. Le garçon aurait été torturé avant d’être tué.



C’était le 24 novembre 2011. Christophe Rambour annonce à son père qu’il va « manger chez des amis ». Il ne le reverra jamais. Hormis un coup de téléphone le 2 janvier 2012, le jeune homme de 27 ans, domicilié à Eppeville près de Ham, ne donnera plus jamais aucun signe de vie.

Mardi, l’inquiétude des parents s’est transformée en angoisse puis en chagrin, après l’interpellation par la section de recherches d’Amiens de deux personnes à Saint-Quentin et à Saint-Gobain. Les deux suspects, un homme et une femme, ont été rejoints hier matin par trois autres personnes, habitants le secteur. Ces arrestations font suite à l’ouverture fin 2013 d’une information judiciaire pour homicide volontaire par le parquet amiénois.

Séquestré et torturé avant d’être tué.

Les deux premiers interpellés ont été déférés hier soir devant le juge d’instruction. Au moins deux autres personnes se trouvaient encore en garde à vue ce mercredi soir. Ils auraient reconnu avoir participé au meurtre du jeune homme. Tous seraient des proches de la victime. Les faits, s’ils se confirment, sont d’une cruelle sauvagerie. Selon nos informations, la victime aurait été séquestrée, maltraitée et torturée avant de trouver la mort. Ses bourreaux se sont ensuite débarrassés du corps en le brûlant.

On ignore encore la durée et le lieu de ce calvaire. Le parquet d’Amiens n’a pas encore confirmé ces éléments.

Célibataire et sans emploi depuis début 2011, Christophe Rambour vivait chez son père, ses parents sont divorcés. Mais le couple restait soudé pour retrouver leur fils.

Son père nous avait fait part de ses « mauvaises fréquentations » fin 2012. Décrit comme un garçon gentil mais « influençable, » on ne lui connaissait pas de problèmes particuliers.

Plusieurs éléments ont mis la puce à l’oreille des gendarmes, qui dans un premier temps, n’avaient pas considéré cette disparition comme suspecte. Sa voiture avait été revendue à plusieurs reprises et son téléphone portable avait changé de propriétaire.

Ses meurtriers présumés pourraient être mis en examen pour séquestration, acte de barbarie et meurtre.

https://www.aisnenouvelle.fr/region/eppeville-la-disparition-de-christophe-cachait-un-meurtre-ia16b119n67725

 

Source : Diffusion de fugues et disparitions inquiétantes